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Ô commencement

 Mes chères lectrices, lecteurs, bonjour, bonsoir ! Pour débuter ces quelques lignes, j'aimerais vous faire une présentation tout à fait personnelle :  

Prénom : Officiellement, c'est Audrey, puis, 

des petits surnoms m'ont été donnés : Eau de Raie, Puis O de Ré, et aussi Odile !

Mais pas n'importe quelle Odile ...

 Un indice ? Cliquer sur le carré bleu au dessus.

 

Lieu de naissance : Terre ( même si par moment, un peu martienne sur les bords ! )

Race : Humaine 

Politique :  La communication 

Religion : Amour

 À présent, je vais vous conter, une partie de mon histoire, non pas que celle-ci revêt une valeur particulière, que ma vie soit extra - ordinaire, que mon éveil soit spectaculaire, ils sont ce qu'ils sont, un vécu parmi tant d'autres.  Mais mon cœur me dit qu'elle éclairera peut-être d'autres chemins, car mon histoire pourrait être votre histoire. A travers ce site, vous découvrirez les 4 années qui ont littéralement bouleversé et transformé ma vie de la plus belle des manières.                   

                                                     

 BONNE LECTURE À TOUS.

 Tout a commencé en 2014. Une saison dans le domaine hôtelier, une de plus..dirait Mum, petit surnom de ma mamounette. Peut-être celle de trop, mais c'est pourtant celle-ci qui m'a permis de prendre conscience que le corps était loin d'être une machine infernale n'ayant besoin de repos. 

 Bref, j'ai donc décidé de signer pour 7 mois, un contrat de Night - Auditor; aussi appelé Veilleur de nuit, en songeant que cette saison serait l'idéale pour me recentrer. 

 Jamais je n'aurai douté que sur cette période, j'allais être confrontée sur le plan physique,  à d'atroces douleurs.

 Alors, était-ce dû aux changements biologiques, aux jus-d'oranges que je pressais soigneusement pendant des heures chaque nuit pour la clientèle, ou encore le fait que mon alimentation ne soit pas suffisante et équilibrée ?

 Je répondrai aujourd'hui que ces petits dérèglements se sont ajoutés au vase, déjà bien rempli, qui ont fini par le renverser et le faire déborder.

 

 En d'autres termes, ces conditions de travail n'étaient que la conséquence d'un corps déjà en souffrance... Je n'avais plus aucune flexibilité dans toute la zone du haut du corps. Douleurs aux cervicales; trapèzes, du matin au soir, des maux de tête à ne plus pouvoir supporter la lumière du jour, et de la télévision. Une sensation de poids en permanence sur les épaules et cette impression que ma tête pesait une tonne. 

Chaque tâche au quotidien était devenue un calvaire. 

 C'est seulement en 2015, que j'ai commencé sérieusement à me préoccuper de ma santé. Alors, les consultations chez le médecin, ostéopathe, étiopathe, acupuncteur, magnétiseur, étaient devenues régulières. Mais, en vain.. aucune amélioration. Le plus hilarant, c'est que l'on me trouvait toujours des explications : "vous avez un long cou, mademoiselle", "vous avez les épaules déprogrammées", vous avez ce qu'on appelle la bosse de Bison".. Je ressortais de là, avec à chaque fois une nouvelle identité; la girafe, le robot, le bison ! Sur le moment, je vous avoue que je n'avais guère envie de rire.

 

 Néanmoins, trop engagée dans cette démarche de santé, que sur ma demande, on me fit passer Scanner, Irm et Électromyogramme.

 Bilan : Une arthrose importante, cervicalgies invalidantes avec irradiations dans le membre gauche et névralgie d'Arnold bilatérale relativement sévère, potentiellement évolutive. 

QUE DES TERMES QUI VOUS METTENT À L'AVANCE UN PIED DANS LA TOMBE !

 

 "À présent, Mademoiselle, tout s'explique ! Nous connaissons l'origine de toutes vos douleurs jusque là inexpliquées. Néanmoins, à votre âge, quand même.. 30 ans.. c'est si jeune ! Cortisone et infiltrations vous soulageront m'a t-on dit. "Soulager, OK, mais pas guérir. À cet instant, le monde ou plutôt mon monde, s'écroula, mais paradoxalement j'étais soulagée de pouvoir justifier à mon entourage que je n'étais pas folle !

 

 La prise de cortisone à forte dose, n'a durée qu'une semaine. Ne ressentant aucune amélioration, ni soulagement, j'ai pris l'initiative d'arrêter le traitement. 

Des jours à broyer du noir, avec des sentiments de colère, de peur, de tristesse, pour finir par réaliser que ma réponse avait été donnée. Je savais ce que j'avais, mais à aucun moment la question du pourquoi m'avait traversée l'esprit.

Qu’est-ce que le « mal-a-dit » ?
Qu’est-ce que la maladie était venue me dire ? Quelle était son sens ?

J'ai fait un pas immense le jour où,
J'ai compris que j'étais seul à entretenir mes souffrances.

Jacques Salomé
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